- LA LANGUE ET LES ACCENTS -

Publié le par Flo et Pascaline

T

im Monich, le coach des dialogues, a joué un grand rôle dans la re-création du New York des temps anciens. En effet, il  appris à tout le monde sur le plateau à parler comme les habitants de Manhattan du XIX° siècle. Ceux-ci possédaient en effet leur propre accent « new-yorkais » et un argot criminel particulier. Tim Monich explique : « La difficulté a été de créer des personnages de la classe ouvrière new-yorkaise durs, débrouillards, affranchis, en restant loin de toute association ethnique liée au New York Moderne ».

 

 Parallèlement à ses recherches intensives, Tim Monich a également fait appel pour une part des dialogues à sa propre imagination linguistique. En effet il n’existait pas encore d’enregistrement sonores à cette époque. L’équipe s’est alors tournée vers des éléments d’époque tels que des pamphlet humoristiques, des poèmes, des coupures de presse pour se faire une idée de la façon dont s’exprimaient les new-yorkais.

Selon Tim Monich, le but était de recréer une véritable tour de Babel.

 Monich a aidé chaque acteur à adopter un langage authentique et caractéristique de l’époque. Le coach dialogue explique : « Avec Léo, nous avons parlé du passé d’Amsterdam. Il est venu d’Irlande, il a grandi parmi les immigrants irlandais qui parlaient gaélique ou anglais avec un fort accent, ce qui a teinté son élocution. Mais les seize années passées en maison de redressement ont durci son discours, et nous avons mis au point cette prononciation hybride américano-irlandaise ».

 La mission de Tim Monich a consisté non seulement à travailler avec les acteurs principaux mais aussi à veiller à l’authenticité de l’accent la centaine de rôles parlants.

 

 

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